Sur le stand de La Genaiserie

Publié le par Bleuzé Wines

Salon d'Angers,  suite….

La Loire est une vallée riche de saveurs et de paysages, de styles de vins également. Il suffit pour s’en rendre compte de s’arrêter au stand de La Genaiserie. Frédéric Julia nous y présente ses déclinaisons de Chenin, de Cabernet et de Gamay.

 

Salon des Vins de Loire 2011 051Frédéric Julla

Anjou blanc 2009

La robe d’un vert pâle teinté de jaune, le nez floral nuancé d’épices et la bouche d’une fraîcheur superbe malgré l’année plutôt chaude. La pâte d’amande mêlée de pistaches grillées apporte un confort buccal réveillé par les accents d’agrumes aux goûts de citron vert et de kumquat. La longueur s’épice de curcuma, de cumin et de cardamome.

Frédéric Jullia: «Pour notre 2009, le terroir l’emporte sur la chaleur du climat de cette année particulièrement ensoleillée. J’essaie d’avoir le nez du Chenin avec le goût du schiste dans lequel il pousse. La Genaiserie, c’est un couloir d’ardoise, pierre qui était exploitée il y a encore quelques années.»

 

Passons à un premier rouge, un Gamay de la gamme  "easy"

 

Anjou Gamay 2007

Pourpre violacé, il se parfume d’épices avant de révéler ses atours fruités, le sureau, la griotte, la groseille, se poudrent de poivre, se surlignent de réglisse. L’écorce d’orange et de mandarine surprennent la bouche qui s’attendait aux fruits rouges qui viennent après. Un vin de jolie soif qui est resté vif ! Issu de macération carbonique mâtinée de macération classique et dont l’élevage en cuve lui garantit la fraîcheur du fruit. 

 

Plus puissant, le Cabernet Franc:

 

Château de la Genaiserie 2006 Anjou Village

La robe foncée carmin violacé, le nez joliment poivré, puis en bouche, une masse tannique qui nous lève les sourcils, heureusement, il s’écoule de cette soie dense aux grains encore hérissés, un jus croquant, évocation de baies écrasées de cassis, de myrtille, de sureau et de mûre, poivrées et rafraîchies d’un bâton de rhubarbe. La macération à froid cueille le fruit, l’élevage en cuve sur lie ne le perturbe pas.

 

Le même en 2008 s’avère plus élégant et curieusement offre une masse tannique certes importante, mais déjà presque totalement fondue dans la structure minérale du vin. Le champ est donc libre et le fruité en profite pour dessiner des arabesques de rouges et noirs, dessins charnus et gourmands où l’amande s’aperçoit en final. Frédéric Jullia: «En 2008, chez nous, on a connu un été plus froid, ce qui a donné un vin moins riche qu'en 2006; on a gagné en élégance ce qu’on perdu en puissance.»

 

Terminons avec une pointe de sucre, et en rosé...

Cabernet d’Anjou 2010 rosé

Délicatement parfumé de groseille et de framboise avec quelques accents citronnés, il propose un équilibre différent dicté par la douceur enivrante.

 

Bien plus sucrés, mais avec une fraîcheur bien installée, Frédéric Julia dispose de quelques Coteaux du Layon bien nés, mais ce sera pour une autre fois.

 

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